• Bonjour à tous, je tenais à remercier mes amis Facebook pour tous ces renseignements au sujet des listes.

    J'ai donc appris que faire des listes étaient quelque chose de courant chez les Asperger et que les listes pouvaient être très différentes: courses, stats, to do...

    Il y a un vrai besoin de quantifier et classifier les choses, de les coucher sur le papier comme pour libérer l'esprit de choses encombrantes.

    Merci donc à tous ceux et celles qui m'ont aidé à comprendre.

    Maman F.


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  • Depuis qu'il sait tenir un stylo E; a toujours eu besoin de faire des listes ou des schémas. Rien d'extraordinaire me direz-vous?

    Et bien là ou ça se corse, c'est qu'il en fait pour tout et n'importe quoi: jeux vidéos, lorsqu'il joue au ballon, jeux solos dans sa chambre et même en classe lorsqu'il s'ennuie. Il ne peut pas jouer à un jeux de société sans avoir le besoin de noter les scores de tout le monde et une évaluation personnelle!!!

    J'ai chercher sur la toile si d'autres Asperger avaient le même genre de "toc" mais je n'ai rien trouver, à croire que c'est un phénomène isolé. Je vais donc essayer de recueillir les avis de mes amis Facebook pour voir si j'ai un petit extraterrestre à la maison lol.

    Je vous présente quelques unes de ses compositions mais chutttt!!! ne lui dîtes pas car en plus il déteste que cela se sache.

    Maman F.

    Les listes de E.

    Les listes de E.

    Les listes de E.

     

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  • E. n’a jamais eu de réels problèmes pour parler, ses premiers mots ont été vers 7/8 mois et le vocabulaire en évolution normale.

    Par contre, E. a eu de gros problèmes de communication.

    Il parlait peu voir pas du tout aux personnes autour de lui, émettant plutôt des signes ou des sons pour se faire comprendre si besoin.

    Il n’avait pas de problème de langage mais il ne se parlait qu’à lui-même, entretenant des sortes « d’autoconversations ».

    La première pédopsychiatre qui l’a rencontré m’a expliqué qu’il ne fallait pas le laisser faire, il avait alors environ 4 ans.

    S’en est suivie une surveillance resserrée ou, dès que je voyais E. commencer à se parler, j’intervenais dans sa conversation.

    Au début, E. s’arrêtait aussitôt de parler. Petit à petit, à force de jeux, de questions posée, il a fini par simplement répondre, d’abord brièvement puis de manière de plus en plus élaborée.

    Vers 5 ans, il tenait de courtes conversations et vers 6 ans des conversations un peu plus longues.

    Si le principe de la conversation a été finalement acquis, la teneur a été autrement compliquée.

    E. partait du principe que son interlocuteur avait exactement la même pensée au même moment que lui. Si la personne ne comprenait ce qu’il était en train de dire, il pensait qu’il se moquait de lui et se mettait dans d’énormes colères. Il a fallu lui expliquer à de très nombreuses reprises que ce que lui pensait n’était pas en même temps dans la tête de tout le monde.

    Cela a pris du temps, mais il a fait de gros progrès en admettant que les personnes avaient chacune leurs pensées propres.

    Aujourd’hui, E. parle très bien et tient des conversations qui peuvent être parfois très intéressantes. Mais il peut paraître facilement hors de propos même si lui fait effectivement un lien qui nous est à nous complètement étranger.

    Conseil aux parents : intervenez dans toutes les conversations que l’enfant se tient à lui-même, par le jeu avec des peluches par exemple. Il est important que l’enfant comprenne que le langage sert à s’exprimer mais aussi à interagir avec son environnement.

     

    Maman F.


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